Les Compagnons
de l'Arche
Argument de l'Oratorio
Prologue :
Martin Luther King vient à Memphis, Tennessee où il est assassiné le 4 avril 1968. A ses funérailles son amie Mahalia Jackson chante « Precious Lord, Take my hand ». Son rêve est toujours vivant.
Acte I : Freedom is coming
L’arrière-grand-père de Martin Luther King est né esclave. Il prétend que c’est le 2 janvier 1863, le jour de la proclamation de l’émancipation des esclaves, mais la discrimination et la ségrégation se sont substitué à l’esclavage. Des centaines de noirs sont lynchés chaque année. Martin Luther King se sent appelé à lutter pour une deuxième libération.
Acte II : Walk with me
Martin Luther King devient pasteur, comme son grand-père, son père, son oncle, son frère. Il est choisi comme Pasteur à Montgomery, Alabama, il s’investi dans le boycott des bus lorsque Rosa Parks est arrêtée pour avoir refusé de laisser sa place à un Blanc. L’épreuve va durer un an. Il est arrêté lui-même. Une bombe explose à son domicile. La ségrégation finie par être interdite dans les bus.
Acte III : Glory Hallelujah
Martin Luther King fonde la "Conférence du Leadership Chrétien du Sud" (SCLC) et devient l'un des leaders du mouvement des Droits Civiques. Au moment d’organiser une action à Birmingham, Alabama, Martin Luther King sent le doute l’envahir. Mais il le surmonte et se sent pousser par le Divin à conduire le peuple en Terre Promise comme Moïse. Les manifestations se succèdent, même les enfants y participent. Les prisons sont pleines. La ségrégation est abolie par les lois sur les droits civiques.
Acte IV : We shall overcome
A Washington, King prononce son fameux discours “I have a dream”. Il reçoit le prix Nobel. Le droit de vote pour les Noirs jusqu’alors bafoué, est imposé fermement par la Constitution. King prend position contre la guerre au Vietnam, l’opinion publique se retourne contre lui. Le doit de vote est inscrit dans les lois.
Acte V : I have a dream
King se rend à Memphis, Tennessee, pour soutenir une grève des éboueurs. Il est assassiné après avoir prononcé la veille un discours prophétique sur sa propre mort et sur la conscience que son rêve n’est pas achevé.
Epilogue :
C’est à nous de prolonger son rêve, de le transformer en réalité.
« Sois prompte mon âme à répondre au Seigneur, notre Dieu va de l’avant. »